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La” position du cycliste”. Bases .

La position du cycliste.

En cours de maj

A]  le cycliste qu’est-ce que c’est ? pratiques cyclistes ?

Avant toutes choses un cycliste c’est un Bipède  avec les deux pieds qui sont posés au sol .

Le bipède ” marche ” et ses pieds ” déroulent ” sur le sol ce qui active la pompe permettant le reflux sanguins.

Ce bipède lorsqu’il monte sur un vélo devient un cycliste  avec  de nombreuses contraintes :

  • les pieds ne ” déroulent plus au sol “
  • Il y a trois appuis ” fixes ” – pédales – selle – guidon
  • Le mouvement de rotation du pédalier est transformé en mouvement linéaire
  • Le ” pédalage ” n’est pas ” naturel ” chez le bipède , il doit donc s’apprendre et aussi se répéter souvent pour être efficace et naturel .
  • Contrairement au bipède qui, lorsqu’il marche , n’a pas de contraintes particulières puisque un pied est toujours au sol pendant que l’autre se déplace ; le cycliste lui doit régler le vélo , la hauteur de selle  et son recul , la selle , la position du guidon en éloignement  et en bascule , les cales sous les chaussures et leur orientation.

On entend souvent dire qu’en vélo il n’y a pas de risques  alors que c’est totalement faux , les mauvais réglages   peuvent provoquer des pathologies  ( lien vers le site ) .

Il conviendra donc de régler  correctement le vélo pour éviter ces pathologies   et pour permettre d’être le plus efficace possible.

C’est  le rôle de l’Étude Posturale  de définir des réglages individuellement en fonction de :

  • La pratique
  • La morphologie
  • La selle
  • Les pédales
  • Les chaussures
  • Le guidon
  • La souplesse
  • courbure de colonne vertébrale
  • d’autres éléments comme porteur de lunette ou  handicap

Il faut donc définir ce qu’est une pratique cycliste  et chez Mecacote nous pensons que la pratique cyclistes  a une incidence sur la position du cycliste .

On pourrait penser qu’un bipède ne change pas de morphologie quand il devient cycliste et qu’à une morphologie il y a une position sur le vélo.

Pour nous ce n’est pas suffisant car chaque pratique  va   imposer certains réglages directement liés.

La pratique se définit donc par :

   – la durée de l’exercice ( aérodynamisme ou confort )

  – l’intensité de l’effort en pourcentage par rapport au maximum ( puissance développée )

  – l’objectif final de la pratique

La durée car plus la durée va augmenter et plus  il faudra penser au ” confort ” du cycliste .

L’intensité car plus la durée est courte et plus l’intensité peut être importante et le confort sommaire et à l’inverse plus la durée est longue et moins l’effort  sera important et plus le confort sera à privilégier.

L’objectif  car le cyclotouriste   voudra ” visiter ”  et voir le paysage  et s’arrêter donc un buste relevé , une vitesse lente , un vélo stable , des chaussures permettant de pédaler et de marcher ..par contre le CLM sera à l’opposé puisque il faudra caler du départ à l’arrivée en moins de temps possible et donc  peu importante les  fleurs dans les champs …

Nous avons décliné le cyclisme en catégories :

Route

Cyclotourisme / Cyclo camping

Cyclosport 

Course ( en circuit / en ligne )

CLM / Triathlon

Cyclocross ( variante de route )

Piste

Poursuite

Américaine

Vitesse

Ceci pour expliquer  qu’il faudra chaque fois tenir vraiment compte de la pratique de chaque cycliste.

Contrairement à l’automobile le moteur humain est fatigable .

Ainsi plus la durée sera importante  et  moins  la puissance pourra être élevée  et plus le confort sera nécessaire.

L’entraînement aura pour but de remonter toutes ces valeurs.

L’aérodynamisme est important car c’est ce qui freine à l’avancement du cycliste  ( en gros la surface frontale ) .

Cet aérodynamisme  sera fonction du cycliste  et de sa souplesse qui lui permettra ou pas de  ” baisser la tête ” …La souplesse de la partie haute du corps devant se travailler tout le temps.

Il convient d’avoir cela en tête  et par exemple ( souvenirs de stage dans le Var) quand  le cycliste est cramé et qu’il y a vent de face  il ne faut pas ouvrir le Kway et se redresser mais bien baisser la tête pour offrir le moins de résistance au vent .

Exemple de la répartition entre  AERO / CONFORT /  PUISSANCE suivant les pratiques.

Cyclotourisme

Cyclosport Court

 

CLM

 

 

 

 

B ]  pied chaussure , explications  pour les réglages cales et choix des chaussures

 

Le cycliste  ne roule plus avec des baskets et donc il lui faut acheter des chaussures et des pédales automatiques.

C’est la première difficulté car il faut trouver la chaussure  qui sera adaptée au pied et à la pratique  qui permette aussi le réglage de l’engagement des cales .

Ce n’est pas facile d’autant que questionner les fabricants n’apporte rien car ils ne répondent pas et questionner les vélocistes c’est pareils car ils ont des produits en stock et doivent vendre à tous prix.

Pour une paire de chaussure il faudra tenir compte de :

  • la pointure mais plus exactement de la longueur de la semelle interne
  • la largeur pour que l’avant du pied ne soit pas serré
  • de la semelle avec les fixations 2 /3 ou 4 trous pour fixer les cales
  • de la matière de la semelle et de sa rigidité
  • de la qualité de la semelle interne qui peut être remplacée par une orthèse
  • la pratique prévue

Le pied doit être maintenu mais pas serré .

Si la chaussures est trop longue , il sera difficile d’avoir une liaison parfaite entre pied et chaussure et donc par conséquent  le cerveau du bipède va commander de serrer les fixations et de fait va limiter le retour sanguin.

Éviter  les conseils des vendeurs qui vous disent ” il faut prendre une pointure de plus ” ..parce que le pied gonfle .

C’est une remarque   intéressante pour la CAP  ou le pied subit des chocs mais pas en vélo .

Il ne faut pas que la semelle interne soit marquée  car cela signifierait qu’il  y a instabilité du pied dans la chaussure  et qu’il faudra en chercher les raisons.

Retrouvez  le sujet :

https://www.mecacote.com/bien choisir ses chaussures /

Parmi les problèmes que rencontrent les cyclistes  » choisir ses chaussures  » est probablement le plus compliqué  car souvent mal expliqué…

Ce que l’on entend le plus lorsqu’on questionne les cyclistes:

« on m’a dit que je devais prendre une pointure de plus »

– « sidi ça taille petit il faut une pointure de plus »

-« j’ai choisi cette marque parce qu’elles me plaisent »

– » pour la couleur »

Dans les faits, depuis 1995 je vois des cyclistes et une grande majorité  n’a pas su acheter ses chaussures et les  vendeurs chez les vélocistes n’ont pas su vendre les chaussures.

Dans ce cas les vendeurs ont peut être simplement vendu ce qu’ils avaient.

Pour choisir une chaussure il faut tenir compte de plusieurs paramètres :

– quelle pratique ?

– quel pied ?

– quelle puissance ?

– quelles pathologies ?

Quelle  » pratique  » ?

On va considérer que chaque pratique cycliste  a des objectifs différents :

– le cyclotouriste ou cyclo campeur va  se déplacer  à vitesse « réduite  » car son objectif est plus « le tourisme  »  que la vitesse ; donc  les efforts sur les pédales seront  » faibles  » mais de plus le cycliste voudra marcher  lors de ses arrêts fréquents .

-le cyclo sportif va lui , rechercher la performance  mais encore faut-il   ajouter d’autres paramètres comme la distance des épreuves ou la durée ( Paris Brest paris )

-le coureur fera des épreuves  de courte durée  mais intenses  ou le rendement sera important

– le CLM sera à l’opposé du cyclotourisme puisque la durée sera importante et donc point  de divagation et d’arrêt pour contempler le paysage .

Ce qui va différencier ces  pratiques ce sera la force avec laquelle le pied va appuyer sur les pédales  et la durée.

Pour faire 100km à 30 km/h de moyenne pour un cycliste de 70 kg sur une route plate il faudra que chaque pied appuie   avec (somme des forces cumulées) 75 tonnes sur chaque pédale ….ce n’est pas anodin sur 100 km et que dire sur une saison de 15000 km  ou plus .

Vous l’aurez compris  suivant sa pratique on devra choisir une chaussure adaptée  ainsi qu’une pédale adaptée.

La chaussure  c’est l’interface entre le cycliste et le vélo , c’est par la chaussure que va passer toute le puissance d’où l’intérêt de bien choisir.

Les paramètres pour le choix seront les suivants:

– forme et dimensions suivant le pied

– la semelle interne suivant votre pied

– la cambrure bien souvent oubliée

– semelle  suivant pratique

– fixation suivant pratique et cales

– chaussant pour le confort

– les chaussures thermoformable ?

Forme et dimensions suivant les pieds:

La forme du chaussant  sera guidée par celle de votre pied.
Toutes les marques de chaussure ont fait des choix de formes  et il faut bien le dire  peu savent vous expliquer pourquoi.
Comme dans le monde du vélo beaucoup font mais peu savent expliquer pourquoi ( en dehors de vouloir gagner de l’argent facilement).
Il faut donc commencer par mesurer son pied en longueur et largeur.

Si votre pied mesure 250mm de long et vos métas 70mm ( il faut lire 1er phalange) il faudra prévoir 2 à 3 mm de cuir  au niveau du talon 3 mm de jeu  au bout de la chaussure + 3 mm pour le cuir .La chaussure qui vous conviendra devra mesurer extérieurement ( mesure prise à 15 mm au dessus de la semelle ) 250+ 8 à 9mm au plus soit 258 mm.

Dans ces conditions votre pied doit être  parfaitement positionné dans la chaussure ( avec socquette de vélo ) et si vous mettez une chaussette de tennis  votre pied doit être  presque serré.

Dans les faits le pied doit être maintenu mais pas serré car lorsqu’on appui fort sur les pédales le pied va  » s’écraser un peu  » il lui faut donc un peu de place pour cela  faute de quoi cela  provoquerait une légère compression et nuirait au retour veineux.

Cela veut dire qu’il faut essayer les chaussures et de préférence le soir quand les pieds sont le plus  » fatigué ».

L’autre point à vérifier est le coup de pied du chaussant afin qu’il soit adapté  et que les éléments de serrage  puissent faire leur fonction.

Parfois  cette forme de coup de pied peut poser un problème avec des sangles trop hautes ou trop basses qui gênerait le pédalage  au niveau du coup de pied.

Il en est de même pour la talon qui doit englober la cheville mais ne pas  appuyer sur le tendon d’Achille .

Il s’agit ici de confort ..

L’autre élément à vérifier est d’importance pour le confort et la transmission de puissance : ce sont les semelles internes.

Il faut vérifier vos semelles de chaussure qui doivent ou devraient mesurer la longueur de vos pieds.

Ce quelques informations sont importantes .

Bien souvent l’économie faite par les différentes marques se fait au niveau des semelles internes.

Il est loin le temps ou ( feu ) Carnac proposait des semelles de qualité dans ses chaussures Greg Lemon .

Je me souviens même avoir pu bénéficier d’un ajustage du chaussant pour plus de confort ce que d’autres marques ne proposent plus.

Vittoria au mondial du 2 roue l’avait proposé et nous avions voulu tester mais depuis 3 ans , après avoir sélectionné le produit et donné les informations nous sommes toujours sans nouvelle.

Il en est de même pour Spiuk .

La semelle interne doit être en relation directe avec le pied du cycliste, pour limiter les pressions le contact doit être parfait .

Pourquoi ne pas faire une semelle thermoformée ?

Oui effectivement la semelle thermoformée est une solution s’il n’y a pas besoin de corriger les appuis .

Sinon il faut faire une orthèse.

Orthèse pour cycliste Élite ( Pascal Sempe / Benjamin Saint Martin)

Semelle interne  » de série  »

Une fois la chaussure  trouvée il faut vérifier que les cales pourront être réglées .

Lorsque vous avez réglé l’engagement des cales sous vos chaussures il  faut  noter :

– longueur totale de la chaussure

– position du premier trou de fixation des cales

Afin de vérifier que le réglage des cales sera toujours possible .

Il nous est arrivé de réaliser une interface pour que le cycliste puisse régler correctement ses cales malgré des phalanges particulièrement courtes .

Cette  » interface  » permet de décaler la position des trous de fixation vers l’AV ou vers l’AR.

Elle est adaptée au modèle de chaussure choisi et au pied du cycliste.

Autre point à ne pas négliger : la cambrure de la chaussure ou talon virtuel

Chaque chaussure  a une cambrure différente  comprise entre 10 et 35 mm ( en général ).

Votre hauteur de selle sera fonction de cette cambrure et vos muscles de pédalage travailleront suivant cette cambrure .

Si vous sélectionnez une chaussure avec une cambrure différente de vos anciennes chaussures il faudra corriger la Hauteur de Selle en conséquence. Faute d’y avoir pensé je connais des cyclistes qui ont eu des tendinites   et qui ne comprenaient pas .

En fonction de la force avec laquelle le cycliste va appuyer sur les pédales il faudra donc une semelle plus ou moins rigide ( certaines marques ont valorisé cette rigidité ).

Plus la force sera importante et plus la semelle devra être rigide.

Pour le cyclotourisme on pourra avoir des semelles  plutôt mole alors que pour la compétition les semelles seront très rigides .
Ainsi on trouvera des semelles en thermoplastique , thermoplastique renforcé et carbone  .

Différentes semelles  : de la semelle cuir de 1972 à la semelle carbone de 2014.

Quelques conseils :

– si vous êtes bien dans une marque et un modèle de chaussures n’en changez pas

essayez toujours les chaussures  [ nouvelles marque par exemple ]

– mesurez la semelle interne qui doit etre a peine plus longue que le pied si vous n’avez pas de pied à coulisse .[ bien sur les informations données sur les boites peuvent faire apparaitre   une étiquette avec des  informations  de taille  en CM…]

Ces informations ne sont pas très  fiables et de plus les semelles  sont réalisées pour  deux  pointures; le chaussant  étant collé et adapté à une seule pointure avec plus ou moins de réussite.

– vérifiez  la position des points d’ancrage pour les cales .

– vérifiez le talon  qui ne doit pas frotter sur le tendon d’Achille.

– vérifiez la valeur du talon virtuel et corriger votre Hauteur de selle en conséquence.

– ne vous fiez pas aux marquages  tampographiés sur les semelles car les tolérances de positionnement sont parfois fantaisistes .

– si vous achetez des chaussures thermoformables  sachez que les conseils précédant sont a respecter le thermoformage ne permettant que de gagner

que peu de mm au niveau du chaussant  ..cela ne fait pas une chaussure sur mesure …mais une chaussure adaptée  …au pied pour le chaussant.

Remarques:

– chez spécialized certaines chaussures ont tendance a vouloir écarter les genoux du cadre  par choix..à n’utiliser que si nécessaire ( aucune contrainte ne doit être mise sur les articulations).

– chez Mavic la forme du talon a tendance à repousser le pied vers l’avant de la chaussure  ce qui réduit les cyclistes à acheter une chaussure trop grande pour se sentir bien ( statistiques  depuis plusieurs années )  . Cependant les cales doivent être engagées  » normalement « .

Pour un pied de  258 de long et 93 de large  ( en 2014 )  avec un coup de pied moyen j’ai cherché  les différentes chaussures possible .

Chaussure cuir de 1972 en 40 ajustée au pied

Longueur 256 largeur 90

Le pied  entre toujours , merci le cuir souple et les lacets élastiques.

On notera l’ouverture pour le coup de pied qui mesure presque 100mm

Chaussures Adidas  en 40 2/3

longueur 256 largeur 94

Pas de soucis même si c’est juste pour le pied.

Chaussures Carnac Lemond 41 ajustée au pied par Carnac

Longueur 258 largeur 95

Idem Adidas

on notera une ouverture pour le coup de pied de presque 100mm

Chaussure Shimano R215 en 40 ,5

longueur 2xx largeur 93

Un poil juste en longueur

Shimano 107 en 41

Longueur 263 largeur 92

Trop  » juste » en longueur et  en largeur inutilisable (serrage )

Shimano 107 en 42

Longueur 272  largeur 95

Bien pour la largeur mais trop longues , le pied  bouge

L’ouverture pour le coup de pied mesure presque 100mm

Sidi en 42

Longueur 267  largeur 96

Un peu longues , le talon est mal tenu et  la languette gène le coup de pied .

Le talon ne maintient pas  et le coup de pied blesse car plus faible que les 100mm

FIZIK en 41.5

Longueur  260  largeur 93

Trop juste en longueur et largeur  , de plus la forme de l’avant est plus adaptée à un pied standard ou grec mais peu au pied égyptien.

Depuis 1972 le pied du cycliste a  » grandi  » de 3 mm.

Pour le choix des chaussures il convient d’essayer le soir , lorsque le pied est  » fatigué  » et plus   » grand  « , avec les chaussettes de vélo fines et épaisses .

Il ne doit y avoir aucune gène , le talon doit être bien maintenu  , la languette avant  doit être bien positionnée  et ne pas gêner ( pour tester  fléchissez le pied  vers le haut pour tester la languette et vers le bas pour tester la talon ).

Essayez d’enlever la chaussure sans desserrer les sangles , rien ne doit bouger .

On le voit avec les différentes longueurs des chaussures essayées :

– il faudrait pour ce pied de 258 de long et 93 de large ( mesurée en fin de journée )  une chaussure de 258 + 8 mm soit 266  mm de long et de 94 de large …avec un avant de chaussure carré pour pied plutôt égyptien…

Que donnent les informations sur les boites de chaussures.

SIDI : sidi genius 5 EUR42 US8.25

Shimano : R215 E   EU 40.5 US7  CM25.5

: SH-R107  EU41 US7.6 CM 25.8

: SH-R107 EU 42 US8.3 Cm 26.5

: SH-R087 EU 41 US7.6 CM 25.8

FIZIK :     R3   Eu 41.5 US 8.1/4 UK 7.3/4

L’indication CM est intéressante mais il manque la largeur. Pour la forme de l’avant il suffit de regarder la chaussure.

Vous pouvez donc le constater il est délicat d’acheter une paire de chaussures de cyclisme et  encore faudrait-il  passer par la case podologue pour  analyser les appuis et savoir si une orthèse est nécessaire

Dans beaucoup de cas il faudra remplacer la semelle par un modèle optimisé pour le cyclisme ; comme nos semelles podocycle [ Podofrance ] et essayer les chaussures avec ces semelles .

C ] – hauteur de selle  et selle , réglages  généralités

La philosophie de Mecacote est de  tenir compte de plusieurs paramètres pour définir la hauteur de selle  et selle et son recul .

Pour calculer la hauteur de selle nous allons tenir compte de :

  • valeur de l’entre-jambe avec le périnée en appui sur rond de diamètre   équivalent à un bec de selle et avec une pression égale au poids du corps porté par la selle 
  • Type de pédales et hauteur pédale / cales
  • Type de chaussures et valeur du ” talon virtuel ” ( écarts de 10 a 35 )
  • Longueur des manivelles si elles sont différentes des longueurs sélectionnées par le programme
  • Pratique cycliste (chaque pratique ayant ses exigences et la puissance mise en œuvre)

Pour le recul de bec de selle ( RBS ) nous allons tenir compte de :

  • Longueur des manivelles
  • Longueur du fémur
  • Pratique cycliste
  • Type de selle et ” Creux de selle “

En fait nous calculons une distance qui est ” le Recul de Creux  de Selle ”  qui intègre  ce qui précède.

Le Creux De Selle est le point le plus bas  de la selle .. c’est ce point de référence que nous choisissons pour positionner le cycliste . Il  est ” modifié ” suivant l’inclinaison de la selle.

La selle  sera  réglée en horizontalité suivant sa forme , la souplesse du cycliste  et la pratique cycliste .
Une selle donc le bec sera trop inclinée vers le bas provoquera des douleurs  aux quadriceps, cervicales et trapèzes  alors que trop remonté elle blessera l’entre-jambe.

Le but de ces réglages est de faciliter le pédalage et en particulier le passage au point mort haut ( début de la partie active du pédalage même si  le retour de la pédale est aussi une partie  active ).

 

HAUTEUR DE SELLE DANS L’AXE DU TUBE DE SELLE

Mesure du Recul de Bec de Selle 

  RECULE DE” CREUX DE SELLE “

La selle doit être positionnée de manière à ce que lorsque la manivelle est a l’horizontale vers l’avant  la verticale qui passe par l’axe de la pédale  passe aussi par la face postérieure de la rotule . ( PRUITT & ZANI )

– position du cintre , réglages

Le cintre  doit être à une distance suffisante de la selle mais pas trop .
En fait la distance selle / cintre se calcule en fonction:

– de la pratique

– le la longueur du buste

– de la longueur des bras

– de la souplesse du cycliste

L’objectif est que les bras soient  ” cassés ” pour avoir  le rôle d’amortisseurs.

Si tel n’est pas le cas  et que les bras soient tendus  il y aura inévitablement des pathologies :

– douleurs cervicales

– douleurs aux trapèzes

– compression du périnée

Le cintre  ” doit ” avoir une largeur équivalente à la largeur des épaules  pour permettre une respiration normale ; trop large il  freinera le cycliste en augmentant la surface frontale , trop étroit il bloquera la  respiration.

Le réglage commencera toujours par   la position ” mains au creux du cintre ” (surtout pour la position route qui impose de descendre mains au creux du cintre et jamais sur les cocottes) ensuite on réglera la ,position des cocottes  pour la position mains aux cocottes et  on s’assurera  que les poignets ne soient pas  “cassés ” ( canal carpien ) mais juste en ” appui ” sur la partie cintre cocotte. Pour terminer on vérifiera que mains au creux du_ cintre on arrive à freiner sans avoir à bouger les mains .

 

D ]- incidence sur les muscles utilisés en fonction du recul de selle

Pour  avoir un pédalage efficace  il y a une astuce simple à réaliser : vous devez penser à lever les genoux… cela aura pour effet d’annuler le poids de la jambe qui doit remonter ; cela ne coûtera rien en terme de dépense énergétique  et augmentera le rendement .

Lorsque la selle est normalement reculée  le fait de l’avancer va solliciter plus les quadriceps  et les genoux  et donc pour compenser il faudra ” monter un peu la selle ” (habituellement  lorsqu’on avance ou recule une selle de 10mm la hauteur de selle varie de 3 mm  ) pour éviter une flexion trop importante au niveau des genoux .

Si on recule la selle on va solliciter plus les ischios-jambier ( sous la cuisse ) et 

LES MUSCLES DU PEDALAGE

par , le changement de l’orientation des forces  sur les manivelles , les lombaires vont être plus sollicitées car la fréquence de pédalage va diminuer et donc pour maintenir la vitesse il faudra utiliser plus de force.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

E ] – le pédalage , talon haut , la puissance P= F x V

 

En cyclisme le mouvement de rotation des manivelles va  engendrer un mouvement de déplacement horizontal .

La puissance développée sera  le produit de la Force x Vitesse de rotation 

( simplifié )

On peut donc  conclure que  plus on va tourner les jambes vite et moins on aura besoin de force et moins on utilisera nos réserves de force .

C’est un peu vrais  sauf que physiologiquement il existe des limites  chez l’humain  ( suivant le type d’effort )  ainsi Frédéric magné avait fait le tour de piste au vélodrome de Bordeaux a 170 tr/mn  ( 250 m =  alors que les coureurs du TDF  ont les jambes qui tournent a 90Tr/mn en moyenne sur les étapes  de 200 km et les records de l’heure , doc une heure d’effort sur piste  ont été battus a une fréquence moyenne de 105tr/mn ..( Puissance max / confort min/ aéro max).

Optimiser hauteur et recul de selle et engagement des cales permet d’optimiser la fréquence de pédalage donc des durée d’effort faibles et contractions et relâchement  de  faibles durée qui sont bénéfiques au retour veineux.

Pour avoir un bon rendement il faudra donc régler correctement la selle en hauteur  afin de ne pas ” bloquer ” au passage du point mort haut ( PMH ) , un bon recul de selle  en fonction de la pratique  et de la durée et un bon réglage de l’engagement des cales  afin d’avoir une transmission des forces optimum ni sous engagées ni sur engagées car dans les deux cas on cours au devant des problèmes.

Sous engagées = gagne en Fréquence  mais perte en force et tensions au niveau tendon d’Achille et jumeaux

Sur engagées = on gagne en force mais on perd en vitesse  et on  risque de freiner le retour veineux

 

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